le Calife de Bagdad - note d'après l'Enigme sacrée -
Les Abbassides sont les descendants de « Abbas » un des oncles du Prophète.
Mais ils s’appuient sur des préceptes non arabes comme des fonctionnaires persans et plus tard des mercenaires turcs.
Le calife est un chef politique et religieux.
Al Saffâh premier calife Abbasside 749-754
Al Mansûr son frère lui succède et fonde la ville de Bagdad (+774) et évince ainsi la capitale de Damas centre réel du pouvoir.
Al Mahdî 775-785
Hârun al Rashi 786-814 cinquièmes califes.
L’empire alors connaît une croissance et un essor économique sans précédent allant jusqu’en Chine. La renommée du calife atteint les bords de la Méditerranée par la protection et l'éclosion des arts et des lettres. Cependant son règne sera jalonné de révoltes et d’émeutes amenant malheureusement tout doucement vers la découpe de l’Empire.
En 813, son fils abd Allâh al Ma’mûn devient à son tour calife. Il succède à son frère al-Amin. Pendant son on règne qui durera vingt ans, jusqu’à son décès en 833. il va tenter de pacifier et surtout d’unifier l’Empire. L’autorité califale en effet s’amenuise par les insurrections perpétuelles mais aussi par les dissensions avec Byzance. L’empire Abbasside encercle une partie de l’ancien empire Byzantin (Syrie, Irak, Egypte) et protège certains monastères chrétiens possédant d’importantes bibliothèques de manuscrits en langue grecque. La remise d’ouvrages fait partie des conditions de paix entre les Abbassides et les Byzantins. De nombreuses missions sont organisées
de Bagdad à Byzance pour y chercher des textes particuliers et être déposés dans la bibliothèque de la « Maison de la sagesse » pour leur traduction en langue arabe.
En souverain cultivé et érudit, Al Ma’mûn encourage les traductions dans différentes disciplines (médecine, mathématiques, astronomie, philosophie) et pousse les savants de toutes confessions à influencer les Arabes pour développer les sciences et à se tourner vers les auteurs grecs. Progressivement l’Arabe devient la langue de la science.
Al Ma’mûn se proclamera pendant son califat « imâm » devenant de ce fait, le chef religieux, intellectuel, politique et militaire de l’Empire. Très influencé par la pensée grecque, il développera la doctrine des Mu’tazilites (courant de théologie musulmane de type rationaliste basée en partie sur la pensée grecque). Cette doctrine mal perçue sera abolie par son successeur et définitivement condamnée.